mardi 24 mars 2009

je suis restée orpheline, que c'est bête à 40 ans !

j'ai vidé Rémuzat la semaine dernière, cruelle façon de tourner définitivement les pages de mon enfance. Je suis une orpheline depuis que vous m'avez quittée il y a plus de vingt ans. Orphelin, c'est un mot un peu désuet qui ne quitte pourtant guère mon esprit.
Une maison vide dit tout : l'abandon, le vide, les falaises, le fleuve d'émotions, les souvenirs et les larmes.
Faut-il vider les mieux pour mieux vivre ? Je n'y crois guère.
Faut-il vider les maisons pour avancer ? Avancer vers quoi ?
Faut-il vider les maisons pour pardonner ? Pardonner quoi ? Le trop d'amour ? Le pas assez d'amour ? Quoi ? Que faut il donc pardonner ? Etre soi-même ?
Je ne trouve pas de réponse à ces qustions là.
Demain.