mardi 16 février 2010

Voici donc ma dixième photo qui date de l'an dernier au printemps bien sûr ! Mon mimosa offert par mon amie Eupen pendant ma chimio l'année précédente. Un vrai cadeau lumineux pour éclairer une période difficile. Le mimosa, c'est aussi toute mon enfance ; nous en avions un énorme dans le jardin qui un jour a disparu sous la tronçonneuse paternelle !! Quel sacrilège !!
J'aurai du mal à tagger quelqu'un ; je ne connais pas grand monde sur la sphère.
line peut-être : http://linetteetsondeuxieme.blogspot.com/ si elle veut bien m'ouvrir la porte de son second blog.
En attendant merci à Luna, c'est assez sympa et comme principe et j'ai passé ma matinée à voguer de blog en blog.
A tchao !

jeudi 4 février 2010

LA PLUIE

Je voudrais qu'il pleuve aujourd'hui. Des trombes d'eau pour nettoyer ce ciel grisâtre et mon humeur morose. Je suis mal sans vraiement toucher du bout du doigt le pourquoi du comment. Je passe mes journées à alterner le mieux et le pire, un semblant de bien être et un profond trou noir. Mon corps est fatigué, il se rappelle à moi de façon irrégulière et toujours inattendue. Hier séance piscine, une vingtaine de longueurs qui me font dire que je vais mieux mais le soir venu, je suis tellemnt courbaturée et douloureuse que tous les bienfaits de l'eau disparaissent sans laisser la moindre trace de satisfaction.
Qu'y a-t-il caché derrière ces douleurs physiques ? Je voudrai seulement vivre en paix avec moi même, avec mon corps et ma tête.
Le soir dans mon lit juste avant l'endormissement les mots se bousculent dans ma tête et racontent des histoires d'amour et de mort, des personnages qui naissent et meurent aussi vite. Au matin tout a disparu irrémédiablement, comme si j'avais trop peur de coucher sur papier ces mots-là. Je ne comprends pas. Alors je lis et m'extasie sur des mots qui ne sont pas les miens. Je me perds dans les textes des autres. Certains m'arrachent des soupirs de jalousie ; d'autres m'ennuient. Mais toujours je lis, je lis...
Je pourrais parler avec mes propres mots de cette étrange sensation d'abandon depuis que mon corps va mieux, depuis que je me suis déclarée "en rémission". Personne d'autre n'a mit de mot sur mon état actuel. Le statut "malade "ne me convient plus, celui de "guéri "est totalement irresponsable ; reste la "rémission". Mais je suis vide, il faut faire des projets, tourner la page et se projeter. Projeter...pas trop fort sinon j'ai l'impression de m'écraser sur un mur terriblement bétonné...c'est douloureux....
Nous allons sans doute partir, quitter notre maison, changer de région...pour courrir après quoi... pour fuir les moments difficiles ...ou pour réellement passer à un projet nouveau et enthousiasmant ? La question est posée. A qui la réponse ?
Le ciel est de plus en plus gris. A quand la pluie bienfaitrice ?
L'eau, ne reste que l'eau...