mercredi 23 septembre 2009

CHRONIQUE

J'ai lu hier sur je ne sais plus quel blog ( j'en suis tellement que ça tourne à l'addiction...) que le cancer devenait une maladie chronique que l'on pouvait soigner pendant des années !!!!.... J'en suis restée muette sur le coup ! Chronique ? Comme l'asthme, la polyartrite ou je ne sais quoi d'autre ??? Et bien non, je ne veux pas le croire ! Que l'on ne me parle pas de traitements à rallonge, d'espoirs minimes, de possibilités infinis de la recherche, des progrès incontestables pour limiter les dégats. Je ne veux pas en entendre parler, on en parlait déjà il y a 25 ans avec l'interféron ou autres. Et ma soeur ainée en est morte, et ma mère en est morte !!! alors Basta ! Arrêtez de nous raconter des salades. Dites nous simplement : nous ne savons pas. Point barre ! Et laissez-nous faire nos choix ! Seule ! comme toujours !!
Je sais, vous penserez que c'est facile dans mon état actuel de "criser". Alors excusez-moi, celles qui n'ont pas d'alternative en ce moment.

2 commentaires:

  1. Pour moi, chronique signifie AUSSI qu'on peut espérer une longue vie! Et oui, je ne crois pas que j'aurais oublié mon cancer dans ... disons 15 ans. Je sais pour l'avoir entendu dire, que même après 20 ou 30 ans, on y pense, et la visite devenue annuelle, est un moment bien space... Donc pour moi, tout ça, ça veut bien dire que c'est chronique, non ? PO-SI-TI-VONS !!!!!

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  2. "...chronique signifie aussi ... une longue vie" mais avec des bilans annuels hyper stressants et sûrement à un moment ou un autre, la réapparition (attention, ça dépend du type de cellule et tout le monde ne réagit pas de la même façon) avec encore un traitement, une guérison et une "longue vie".

    Je suis désolée Mélilotus, pour ce négativisme, c'est difficile quelques fois de tenir le bras haut, le flambeau devient lourd.

    Quant à toi ma Fredo, je comprends ta rage ... j'ai lu le même blogue que toi (MDA) et je me suis rappelé ma première visite avec l'oncologue pour "K2" et c'est aussi ce qu'on m'a dit mais, j'avais "oublié". Le choc.

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